Anna Triss - Nos Jeux Clairs Obscurs, Clairté #1

47 2021

 

 

Résumé :

« Ars longa, vita brevis. »
« L’art est long, la vie est courte. »


Rachel a été contrainte d’abandonner ses rêves d’artiste bohème sous la pression de son mari. Par défaut, elle est devenue professeure à l’École des beaux-arts d’Annecy. Elle s’est emmurée dans une vie fade, régie par les angoisses qui parasitent son inspiration. De plus, son couple bat de l’aile.
Dès que son regard croise les astres bleu glacier de Sandro, l’un de ses nouveaux étudiants, Rachel éprouve envers ce sulfureux jeune homme une étrange fascination qui l’oriente vers de sombres chemins.
Elle découvre que le bel artiste maudit a deux frères jumeaux. Quelque chose de bien plus puissant que les liens du sang semble unir les triplés. En effet, ils se livrent parfois à des divertissements malsains.
Peu à peu, l’attirance de Rachel envers son élève surdoué vire à l’obsession. Les secrets torturés de son étudiant paraissent le ronger de l’intérieur. Perdu entre clarté et obscurité, Sandro évolue constamment sur le fil du rasoir.
Son enseignante espère percer ses ombres pour lui apporter de la lumière malgré les jeux tordus dans lesquels il cherche à l’entraîner.
Car cet électron libre, qui exsude une sensualité à la fois écorchée et sauvage, pourrait lui redonner le goût de vivre... ou au contraire, la mener à sa perte.
La folie de l’artiste brûlera-t-elle jusqu’à détruire sa muse ?

 

Infos :

Auteur : Nos Jeux Clairs Obscurs

Editeur : Black Ink Editions

Date de sortie : 12 Mars 2021

Prix : En Numérique : 4.99 euros. En Broché : 17 euros.

 

Avis de Teatteri :

Je me suis lancé dans ce roman car dès sa sortie, il m’a intrigué en réunissant trois éléments que j’adore : la dark romance, le thème de l’écart d’âge et des triplets donc autant dire Jackpot pour moi ! Et le moins que l’on puisse dire c’est que j’ai passé un moment de lecture exceptionnelle, un moment haut en couleur, qui a rempli toutes mes attentes.

Comme dit plus haut dès sa sortie, il m’a donné envie de me jeter dans la découverte de cette histoire pour autant ce roman me faisait peur, je l’ai donc débuté avec appréhension. Ainsi après cette lecture, ce sentiment oppressant, de peur est encore plus présent pour ce tome deux. Comme si tout ce que j’avais découvert dans ce premier tome, tout ce qui a été mit en avant était là pour nous tromper nous lecteur comme si la réalité qu’on croyait être vrai est tout autre.

J’ai eu un petit cœur de cœur pour cette histoire. Pourquoi petit ? Tout simplement car je n’ai pas l’impression d’avoir découvert l’essence même de cette histoire. J’ai l’impression d’être au point culminant de cette relation et de devoir attendre la chute longue et douloureuse pour en apprécier toutes les nuances, tous les sentiments et ressentiments des personnages principaux.

Pour tout vous dire au début, j’ai eu peur de ne pas accrocher car les chapitres étaient beaucoup trop long à mon goût et que cela alourdissent cette impression a disparue très vite en vrai pour laisser place à de l’addictivité brute. Cela est dû en premier lieu aux personnages principaux. J’ai beaucoup apprécié la fragilité de l’héroïne qui contraste avec le caractère hypnotisant de Sandro bien que parfois je trouvais que son comportement n’allait pas avec son âge.

En deuxième lieu c’est l’univers dans lequel a décidé de nous plonger l’autrice. « l’Art » On sent vraiment qu’elle s’y intéresse, qu’elle en a fait ses études on a plein de détails pour comprendre toutes les subtilités du thème, de même des références sans pour autant que se soit compliqué pour le cteur lambda. Anna Triss nous a rendu d’art accessible à tous.

Et enfin cette fin Mon Dieu ! Elle m’a donné des palpitations, des sueurs froides en même temps tellement que celle-ci était intense et glaciale de machiavélisme.  A ce titre, le frangin en question qui la rend aussi noire, aussi tranchante et bien je l’adore. Je trouve qu’il rend le paysage de cette œuvre plus sombre, plus intense et le lecteur tombe dans un puit fait de ressentiments, de vengeance et de noirceur.

Pour conclure : Vous aussi venez tomber dans la spirale infernale de Nos Jeux Clairs Obscurs.

 

Ma Note : 10/10

 

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