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Interview Vanessa Altmeyer (2023)

Interview

 

Bonjour .  Es-tu prête à répondre à notre interview ?

Allez ! Bonjour à tous !

 

- Pourrais-tu, s’il te plait, te présenter pour les lecteurs qui te découvrent ?

Vanessa Altmeyer (mon vrai nom hein, vous pouvez retrouver des dossiers sur moi en cherchant bien sur google, mais bon, ne vous fatiguez pas, j’ai cherché, y a pas grand-chose…) auteure de la saga d’Urban Fantasy Forthill publiée chez Alter Real. À ce jour, elle compte 6 tomes (1 arc de 5 tomes et le tome 1 de l’arc 2 qui sort le 5 mai) Passionnée par le fantastique, les voyages, la bouffe (je suis ultra gourmande) j’adore découvrir de nouvelles choses.

 

- Peux-tu résumer en quelques phrases ton univers ?

Forthill se déroule dans une Écosse actuelle, où les légendes folkloriques locales prennent vies. Ainsi, on suit Lisa Kinkaid, une jeune femme dont la mère se prétend sorcière, qui mène des enquêtes pour le compte du journal local et se retrouve à fréquenter la « faune » locale et tente de démêler le vrai de l’imaginaire. Qu’est-ce qui est réel ou pas ? C’est ce que le premier arc de Forthill s’attache à présenter.

Dans le second arc, on évolue vers des sphères plus proches de la fantasy. On explore des mondes représentés dans les légendes celtiques, on plonge dans des intrigues plus politiques entre les différentes castes… On plonge vraiment au cœur du sujet pour présenter une sorte d’Illiade celtique.

 

- A travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

J’essaie toujours de faire passer des messages quand j’écris, parce que je trouve que quand on obtient une « voix » ça donne en même temps une sorte de responsabilité. Donc, je fais attention à ce que les messages délivrés dans mes textes restent positifs, porteurs d’espoir et de bonne humeur, sans chercher à donner des leçons non plus. Qui suis-je pour croire que je sais mieux que tout le monde ce qu’il faut faire et comment mener sa vie ?

En revanche, messages ou pas, j’ai toujours écrit pour divertir, dépayser les gens, leur apporter un moment de réconfort, de liberté et d’émotion. Faire passer des messages positifs n’arrivera toujours qu’en second après ça.

 

- De qui t’inspires-tu pour tes personnages ?

Des gens que je fréquente, je dirais. Je suis quelqu’un qui suis beaucoup dans l’observation et l’analyse, que ce soit par rapport à mes amis ou juste les gens que je croise. J’aime comprendre les gens, même ceux très différents de moi. Du coup, quand je créée un personnage, je réfléchis à son individualité jusqu’au bout, histoire qu’il soit très cohérent et très différents des autres qui peuplent déjà mon univers.

 

- Le héros de ton dernier roman, aurait-il pu te séduire ? Et pourquoi ?

Toujours. Comme je suis quelqu’un qui vit les histoires qu’il écrit pendant que je les écris, j’ai besoin de doter mon héros de caractéristiques qui me séduisent moi. Du coup, tous mes personnages masculins ont un petit truc qui me donne envie de tomber amoureuse d’eux. Mais en même temps je suis un vrai cœur d’artichaut donc…bon.

 

- Quelles sont tes conditions idéales pour écrire ?

Dans le silence, seule face à mon bureau. Avec un café, un maté… Une boisson. Mais surtout du calme et du temps devant moi !

 

- Où puises-tu ton inspiration ?

De tout. De mes recherches, des livres que je lis et que j’aime, des films que je vois. Je pense qu’on est tous un peu comme ça. On se nourrit des autres !

 

- Comment t’es-tu retrouvée à écrire ce roman ?

Forthill est né d’un ras le bol au niveau de l’Urban fantasy. Par rapport à ce qu’on trouvait en France en librairie (je n’avais pas de liseuse à l’époque) dans les rayons, je ne voyais que des histoires de vampires et de loup-garous. J’aime bien, ce n’est pas le problème, mais quand on connaît la diversité des légendes et des créatures, je me suis demandée pourquoi il n’y avait jamais d’histoires sur les dragons, les kelpies, les selkies, les grimalkin, les vouivres, les phénix… Et je me suis mise à réfléchir à ce que je voulais lire. J’ai choisi l’Écosse parce que pour moi, c’est un pays magique, mais ça aurait pu être n’importe quel pays Anglo-saxon (j’aime beaucoup la culture celte, j’avoue) j’ai fait une sélection de toutes les créatures qui m’intéressaient, et je me suis lancée. La trame est venue au fur et à mesure !

 

- Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

Jamais. Ça me déconcentre. Les seules fois où ça arrive, c’est parce que mon voisin fait trop de bruits et que je n’arrive pas à me concentrer. Dans ce cas, je mets de la musique sans paroles, des BO de films ou de l’instrumental celtique, rien qui ne puisse me déconcentrer et me sortir de l’univers.

 

- Quel(le) à auteur(e) t’a inspiré ? Pour écrire hein ! Pas autre choses…

Plus qu’un auteur, je dirais que c’est une période. Je suis fan du courant romantisme gothique de l’ère victorienne (XIXème siècle) du coup tous ces auteurs-là, entre ésotérisme et amours tragiques m’inspirent : Bram Stoker, Mary Shelley, Stevenson, Georges Sand, Edgar Allan Poe…

 

- As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrices es-tu ?

Je suis une grande lectrice, je trouve toujours du temps pour lire ! En réalité, je lis de tout. Je m’ennuie s’il n’y a pas de variétés. Pire : je lis plein de livres en même temps. (Au moins 3) J’ai un faible pour le fantastique, mais mon péché mignon sont les contes horrifiques, j’en suis folle ! J’aime beaucoup le feel good aussi, même si j’en lis moins, et il m’arrive de lire de la romance contemporaine, du thriller… Mais j’adore aussi les mangas et les comics, en bref, c’est plus rapide de me demander ce que je ne lis pas !

 

- Si tu devais être un roman, lequel serais-tu et pourquoi ?

Un seul ? Trop dur ! Mais je pense que le roman qui me ressemble peut-être le plus c’est Bridget Jones. Cette nana à qui il arrive des galères tout le temps, mais qui se relève, vaille que vaille, poursuit ses rêves, décroche un job, passe ses soirées à picoler avec ses amis, en se plantant dans les mecs qu’elle choisit à longueur de temps… ça me ressemble bien !

Après le livre que je suis et celui que je voudrais être n’est pas le même mais… Bon ! J’y travaille !

 

- D’autres passions à part l’écriture ?

J’adore le cinéma, les sorties, la nourriture, les voyages, les gens. Je suis une grande curieuse épicurienne qui adore faire de nouvelles rencontres, ma passion numéro un c’est la VIE !

 

- Raconte-nous ton plus grand rêve ?

Mon rêve, je le vis. Je fais en sorte de travailler chaque jour à l’atteindre. Écrire des livres n’en est que la première étape, je bosse maintenant à devenir Showrunner de série tv. (à l’étranger, ce serait encore mieux !)

 

- Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ?

C’est pas trop dur ?

Les gens ne voient en général que la partie émergée de l’iceberg. De temps en temps, j’ai une folle envie que le monde se rende compte qu’on n’obtient pas tout en claquant des doigts. Pouvoir raconter les moments de découragements, de doutes, et les injustices au lieu de toujours faire bonne figure.

 

- Alors, peux-tu nous répondre à cette fameuse question ?

Parfois c’est dur. Parce que je suis une grande optimiste et une fonceuse, je préfère me concentrer sur le positif. Mais de temps en temps, la surcharge de travail, l’absence de retours, les jalousies… Ça plombe. Et puis il suffit d’un petit message, relire une chronique, ou un mot d’une copine et ça repart. Ce n’est pas toujours facile, mais ça vaut le coup !

 

- Ton souvenir le plus drôle ? (A quel moment de ta vie as-tu le plus ri) ?

J’ai plein de souvenirs marrants, difficile de n’en garder qu’un ! J’ai régulièrement des crises de fou rire. Le souvenir qui me vient en premier c’était : un rendez-vous dans un restaurant guindé en famille. J’arrive devant le portier : le talon de de ma botte se déchire jusqu’à mi semaine. Je ne pouvais plus marcher sans faire des mouvements très amples hyper ridicules. Et évidemment, mes parents étaient en larmes tant ils riaient. J’ai tout arraché, j’ai dîné, et je suis rentré avec une différence de hauteur entre les deux pieds. Le personnel du restaurant est resté hyper stoïque, mais pas ma famille qui m’en parle encore…

 

- Peux-tu nous donner une photo de toi ? Une photo décente (ou pas).

Photo interview 4

 

- Peux-tu nous dire quelques mots sur ton prochain livre ?

De plumes et d’acier, le premier tome de Forthill Legacy (le second arc de Forthill) prend place pendant des fêtes de Noël un peu particulière en Écosse à cheval avec un monde fantastique. Il sera question de voyage initiatiques, d’amants maudits, d’aventure en terrain inconnu, d’intrigues familiales et d’enjeux cathartiques. C’est un tome bourré d’action dans un univers fantastique qui place les bases de l’univers et des problèmes que les héros auront à affronter pendant les cinq prochains tomes.

J’ai également un autre projet dans les tuyaux mais comme rien n’est officiel encore, j’attends pour en parler. Tout ce que je peux dire c’est qu’il s’agit d’une comédie fantastique YA, à cheval entre la famille Addams et Monster High.

 

- Il y a l’auteure mais il y a aussi la personne dans la vie de tous les jours. Veux-tu nous parler d’elle ?

 Pour être honnête, on se ressemble pas mal ! L’auteure prend beaucoup de place dans la vie de tous les jours, et que ça soit sur les réseaux ou en personne, je suis la même !

Depuis bientôt vingt ans, je bosse sur les tournages de films et de publicités, surtout étrangers (américains mais aussi coréens, japonais…) La flexibilité de ce travail me donne la possibilité de me concentrer sur l’écriture, mais surtout cette vie sans attaches autre que le réseau est parfaite pour un esprit bohème comme le mien !

 

- Faisons un petit portrait chinois, si tu es d’accord ?

Si tu étais une chanson, tu serais ?

Bad reputation de Joan Jett. Ça colle bien à mon côté déluré.

Si tu étais une fleur, tu serais ?

Un camélia. Parce que j’adore le rouge, le rapport à l’Asie. Mais aussi parce que la dame aux camélias est un de mes livres préférés. Et puis c’est un symbole de chance et de longévité, que demander de mieux ?

Si tu étais un animal, tu serais ?

Une loutre. C’est mignon et sociale, mais méfiant aussi. C’est malin, curieux et ça adore l’eau et le jeu. Ça me ressemble pas mal.

Si tu étais un dessert, tu serais ?

Un royal chocolat, mon dessert préféré. Craquant, fondant et calorique. J’en mange à chacun de mes anniversaires !

 Si tu étais un déguisement d’Halloween, tu serais ?

Catwoman. Sexy, sauvage, hyper féminine, j’adore !

Si tu étais un proverbe / une devise, tu serais ?

Chaque chose qui vit possède une fêlure. C’est par là que la lumière entre.

 

- Sur quel(s) site(s) peut-on te suivre ?

Instagram, Facebook, tiktok, youtube… Je suis partout ! C’est plus difficile de me louper !

 

- Va-t-on pouvoir te rencontrer lors des salons ou festival à venir ?

J’ai à peu près un salon par mois, sauf en avril et en septembre, où j’en ai deux.

8/9 avril j’ai un stand avec ma collègue Coline Dumas au salon fantastique de Paris

22/23 avril je suis à la JAPAN POP de Troyes

13/14 mai je suis à la JAPAN POP de Niort

Le 27 mai je suis au leclerc de Romorantin

24/25 juin à la JAPAN POP de Saint Brieuc

12/13 août à la JAPAN POP de Saint Malo

2/3 septembre je suis au salon du livre de Fuveau à côté d’Aix en provence

16/17 septembre à la JAPAN POP de Cherbourg

21/22 octobre à la JAPAN POP de Bourges

16/17 décembre à la JAPAN POP de Colmar.  

Un grand MERCI pour m’avoir consacré du temps pour cette interview.

Merci à toi ! C’était un réel plaisir ! Et merci à toutes celles qui m’ont lues !

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