Interview Tina Muir (2019)

Bonjour Tina.  Es-tu prête à répondre à notre interview ?

Tina Muir : oui, et merci encore de m’avoir invitée, c’est un grand plaisir d’être là.

- Pourrais-tu, s’il te plait, te présenter pour les lecteurs qui te découvrent ?

Tina Muir : Bonjour à tous. Et bien, tout se passait normalement jusqu’à ce qu’à dix ans, je me mette à écrire. Et depuis la romance ne m’a plus lâchée. Je pense que c’est une bonne définition de ma vie !

- Peux-tu résumer en quelques phrases ton univers ?

Tina Muir : J’écris des histoires à suspense, pétillantes d'humour, mettant en scène des couples sensuels et complices. On peut y trouver de l’amour, des enquêtes, des voyages et du fantastique.

- A travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Tina Muir :  tous mes romans sont respectueux des relations humaines et toujours porteurs de messages positifs. Mes histoires racontent un moment dans la vie d’une femme et d’un homme où les choix changent grâce à l’amour. S’ouvrir à l’amour, c’est s’ouvrir aux autres, au monde extérieur et se laisser une chance de sortir de sa coquille pour être heureux.

- De qui t’inspires-tu pour tes personnages ?

Tina Muir : difficile à dire ! Mes personnages ont une vie propre dès la 10ème page. Après, je les suis comme je peux. Ils ont leur personnalité, leurs envies. L’alchimie avec moi et mon imagination est trop complexe pour que je puisse dire d’où exactement ils viennent.

- Le héros de ton dernier roman, aurait-il pu te séduire ? Et pourquoi ?

Tina Muir : Carrément ! Simon Travis est un roc très difficile à entamer. D’origine anglo-japonaise, il puise dans ces deux cultures un sens aigu de la discrétion et du sang-froid. Seule Agnès lui a donné envie de prendre des risques, moi je n’y serai pas parvenue !

- Quelles sont tes conditions idéales pour écrire ?

Tina Muir : j’ai besoin de calme, d’une bonne température ambiante et s’il pleut dehors, c’est encore mieux !

- Où puises-tu ton inspiration ?

Tina Muir : je reste en alerte et ouverte à ce que je lis, ce que je vois, entends ou ressens. Ce sont souvent des détails qui mettent le feu aux poudres. Le couplet d’une chanson, une phrase dans un livre, la perception du sentiment amoureux dans une série ou un film. Mon imagination se met alors à turbiner et c’est parti pour des centaines d’heures de travail !

- Comment t’es-tu retrouvée à écrire ce roman ?

Tina Muir : j’ai participé à un concours Librinova sur « les manuscrits oubliés » dans lequel je raconte la genèse sur 20 ans de ma prochaine romance. Je vous invite à aller le lire : https://concours.librinova.com/concours/les-manuscrits-oublies/participations/673-la-derniere-anastasia

- Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

Tina Muir : oui, j’écris en musique. C’est très variable en fonction de mon humeur. J’ai une playlist de plusieurs heures. Je travaille beaucoup sur des bandes originales de films ou d’animes (« Dernier des Mohicans », trilogie Batman, « Cowboy Bebop », etc…). J’aime aussi le rock progressif (Steven Wilson), l’électro un peu barrée (Grimes !), le rock (Interpol, Coldplay) et des groupes plus intenses comme Rammstein.

- Quel(le) à auteur(e) t’a inspiré ? Pour écrire hein ! Pas autre choses…

Tina Muir : ils ont été nombreux ! Émile Zola, Maurice Leblanc, Gaston Leroux, Arthur Conan Doyle, Karen Blixen, Édith Wharton, Agatha Christie, Nora Roberts, et tant d'autres !

- As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrices es-tu ?

Tina Muir : j’ai de moins en moins de temps pour lire car j’écris et travaille mes manuscrits pour l’auto-édition ! Sinon, je suis une lectrice très éclectique dans mes choix de lecture et une assidue des médiathèques. Je glane au hasard de ma curiosité et de mes trouvailles. Cependant, j’aime particulièrement les livres d’histoire, les auteur(e)s américain(e)s de Nature Writing, la romance bien sûr, les récits de voyages, le fantastique et la bit-lit.

- Si tu devais être un roman, lequel serais-tu et pourquoi ?

Tina Muir : j’aimerais être « Au bonheur des dames » d’Emile Zola. C’est mon roman préféré. D’ailleurs, « Grand Magasin » est une forme d’hommage. J’ai passé beaucoup de temps, par exemple, au BHV à Paris et j’ai adoré ressentir là-bas l’atmosphère de rêve qui y règne. Voir saison après saison les rayons splendides, sentir vivre cette énorme machine. Il fallait que j’y ajoute ma touche romance !

- D’autres passions à part l’écriture ?

Tina Muir : mon mari et ma maison.

- Raconte-nous ton plus grand rêve ?

Tina Muir : simple. Être publiée par une maison d’édition.

- Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ?

Tina Muir : faut-il du courage pour écrire depuis 30 ans ?

- Alors, peux-tu nous répondre à cette fameuse question ?

Tina Muir : oui, il faut du courage, de la détermination, croire en soi et en ce que l’on fait. Il y a des moments de découragements mais le plus important, c’est de se relever et continuer.

- Ton souvenir le plus drôle ? (A quel moment de ta vie as-tu le plus ri) ?

Tina Muir : je ris beaucoup et souvent. Je ne me souviens pas d’un moment particulier où j’aurais plus ri qu’un autre. J’essaie de rire tous les jours.

- Peux-tu nous donner une photo de toi ? Une photo décente (ou pas).

Tina Muir : je vais garder mon anonymat pour l’instant.

- Peux-tu nous dire quelques mots sur ton prochain livre ?

Tina Muir : ma prochaine romance s’appelle « La dernière Anastasia », ce sera une romance fantastique mêlant conte et grande Histoire russe.

- Il y a Tina l’auteure mais il y a aussi Tina dans la vie de tous les jours. Veux-tu nous parler d’elle ?

Tina Muir : j’ai 41 ans et travaille dans la communication biomédicale. J’aime mon travail car il est au service de la santé des gens.

- Disons un petit portrait chinois, si tu es d’accord ?

Si tu étais une chanson, tu serais ? Tina Muir : « Hotel California » des Eagles

Si tu étais une fleur, tu serais ? Tina Muir : une rose, la fleur de la romance !

Si tu étais un animal, tu serais ? Tina Muir : un chat !

Si tu étais un dessert, tu serais ? Tina Muir : un puit d’amour !

Si tu étais un déguisement d’Halloween, tu serais ? Tina Muir : une sorcière

Si tu étais un proverbe / une devise, tu serais ? Tina Muir : un proverbe zen. « Et arrivé en haut de la montagne, que fais-tu ? Réponse : tu continues. »

- Sur quel(s) site(s) peut-on te suivre ?

Tina Muir : vous pouvez me suivre sur mon Facebook.

https://www.facebook.com/TinaMuirRomance

- Va-t-on pouvoir te rencontrer lors des salons ou festival à venir ?

Tina Muir : je passerai sur le stand de Librinova, ma maison d’auto-édition, au Salon du Livre de Paris en mars 2020.

Un grand MERCI pour m’avoir consacré du temps pour cette interview.

Tina Muir : merci

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