Interview Marie HJ / Erin Graham (2020)

Bonjour Marie H.J. Es-tu prête à répondre à notre interview ?

Ouiii

 

 - Pourrais-tu, s’il te plait, te présenter pour les lecteurs qui te découvrent ?

Pas grand-chose à dire… My name is Marie, ou parfois Erin, je commets des romans sous deux pseudos.

Erin Graham pour les éditions Addictives exclusivement

Marie HJ pour de l’homoromance, le plus souvent auto éditée…

Sinon, je bois du thé, j’ai envie d’adopter un chien depuis deux ans mais mon mari refuse, du coup j’envisage le divorce ou la torture physique, j’hésite encore.

J’écris sur un canapé et je mords quand on me pique MA place.

J’ai des enfants… le nombre importe peu, quand on a eu un, on est déjà foutu ! (je vous aime les schtroumpfs)

Voilà voilà…

 

 - Peux-tu résumer en quelques phrases ton univers ?

Je suis très honnêtement incapable de le décrire. En réalité, je ne me donne pas de barrière ni de ligne conduite dans mes thèmes. Quand j’ai envie de rire, j’écris n’importe quoi, à la limite du cohérent. Quand je redeviens sérieuse, alors j’écris ce qui me touche, me perturbe, me fait ressentir. Parfois, je mélange un peu tout ça, quand je suis middle.

Peut-être que ce qui pourrait me caractériser, c’est l’amitié. J’aime créer des groupes de potes, une autre forme d’amour qui évolue avec la romance. Les familles aussi, sont souvent présentes.

 

 - A travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Je crois que j’aime Monsieur « tout le monde ». Mes héros évoluent souvent dans des univers normaux, pas trop d’argent mais pas ruinés non plus… Enfin, ça dépend. J’aime aussi leur donner des défauts, tout plein de défauts, parce que c’est ce que j’aime, justement… L’imparfait qui rend beau.

 

 - De qui t’inspires-tu pour tes personnages ?

Des gens que je rencontre. Principalement. Des faits divers aussi, ceux qui me perturbent grandement (particulièrement dans Pray For Me et Jonah’s Words)

 

 - Le héros de ton dernier roman, aurait-il pu te séduire ? Et pourquoi ?

Si on parle de Lou, (gayscort Agency) ouiii mais comme un frère. Un ami qu’on a envie de protéger. Lou est incertain, fragile, mais en même temps séduisant dans son humour et dans sa persévérance.

 

- Quelles sont tes conditions idéales pour écrire ?

Du thé, mon canapé, le silence autour et la musique dans les oreilles (oui, je sais, c’est paradoxal ! lol)

 

 - Où puises-tu ton inspiration ?

Dans mes persos, et pareil, les faits divers. En réalité, à part pour de rares exceptions, j’imagine d’abord les persos, et ensuite, j’imagine ce qui peut bien leur arriver. Tout part de leur personnalité propre.

 

- Comment t’es-tu retrouvée à écrire ce roman ?

Gayscort ? Alors… J’attendais que le bureau de poste ouvre l’année dernière, au téléphone avec Isa, ma grande confidente et béta au mérite incroyable. Elle me dit… J’ai un client, il a un chien qui refuse de marcher. Oh… Ça a suffit à créer Maurice. Ensuite, le maître de ce chien s’est imposé puis son crush (j’avais déjà l’idée d’une série, mais j’avais juste le titre et la couv : Gayscort Agency…) On a déliré, puis le confinement est arrivé, c’était le moment.

 

 - Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

Toutes mes playlist sont publiques sur ma chaîne You Tube. La musique dépend de ce que m’inspirent les personnages. Mais c’est plutôt axé Rock Métal, ou blues… Ou classic GB des 80’s (Jonah en particulier). La musique détient une place importante dans mes romans. Je vis moi-même en musique, et j’ai la fâcheuse tendance à traduire les paroles pour que tout prenne sens. Alors, je fais pareil avec mes persos.

 

 - Quel(le) à auteur(e) t’a inspiré ? Pour écrire hein ! Pas autre choses…

Je suis une grande fan de Mia Sheridan. Colleen Hoover également. Ce sont deux auteures délicates, sensibles et puissantes dans leurs mots. Inspirer est un grand mot, on ne peut pas rivaliser avec ses idôles et je ne le cherche pas non plus. Chacun sa plume.

Mais je lis très peu. Adrienne Wilder également m’a fait baver. Elle réussit tellement bien à créer un équilibre entre romance, scènes hots et psychologies poussées des persos…

 

 - As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrices es-tu ?

Comme je le disais, très peu de temps pour lire. Si je lis trois romans dans un mois, c’est merveilleux. Je suis en revanche une liseuse de papier et compulsive. J’essaye de suivre les sorties qui m’intéressent, et peut-être un jour, j’arriverai à rattraper mon retard sur les anciens romans qui pourraient m’intéresser. Parfois, je lis un avis et j’achète, également, mais c’est rare. Sauf les avis des copines à qui je fais confiance.

 

- Si tu devais être un roman, lequel serais-tu et pourquoi ?

Joker ! Aucune idée ! MDR…

Ma vie est simple mais moi je la vois compliquée, ou comment se prendre la tête pour une couverture pendant un mois ?

C’est un bon titre, ça !

 

 - D’autres passions à part l’écriture ?

Musique. L’histoire. Ma famille. Mes amis.

 

 - Raconte-nous ton plus grand rêve ?

Ecrire 

 

 - Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ?

Quelle heure est-il ?

 

 - Alors, peux-tu nous répondre à cette fameuse question ?

19h24

 

 - Ton souvenir le plus drôle ? (A quel moment de ta vie as-tu le plus ri) ?

Houlà ! J’en sais rien, franchement… Aucune idée…

 

- Peux-tu nous donner une photo de toi ? Une photo décente (ou pas).

Non, désolée 

 

- Peux-tu nous dire quelques mots sur ton prochain livre ?

Oui… Il fera partie de la collection Men soul, qui est une collection un peu plus sérieuse que ce que j’écris habituellement. L’inspiration est essentiellement prise des perso qui seront affichés en couverture. Une grande aventure, en quelques sortes. Elle a commencé avec Lud. Santi pour Jonah, qui accepté de me vendre sa photo et qui du coup, m’a inspiré Jonah, au fil de nos conversations.

Pour le prochain (le titre n’est pas encore définitif), c’est Romain Lechevalier qui s’est prêté au jeu… C’est un exercice compliqué car il faut juste s’inspirer mais laisser une grande part à l’imagination. Pour celui-ci, j’y ai incorporé une certaine partie de moi également, dans le personnage de Simon, un écrivain un peu à côté de ses pompes, ultrasensible et amoureux… Bref, la suite dans quelques semaines je pense.

 

 - Il y a Marie H.J l’auteure mais il y a aussi Marie H.J dans la vie de tous les jours. Veux-tu nous parler d’elle ?

Malheureusement, Marie HJ perso n’existe plus vraiment en ce moment. Je sacrifie beaucoup de temps à mon activité, qui me passionne, et j’en oublie un peu le reste. Sauf bien entendu mes enfants et mon mari. Sinon… Je suis même restée 1 an sans voiture au démarrage de mon auto édition, tout simplement parce que c’était secondaire… Bref, l’auteure a grignoté tout le reste…

 

- Disons un petit portrait chinois, si tu es d’accord ?

Si tu étais une chanson, tu serais ? Live and let Die.

Si tu étais une fleur, tu serais ? Pâquerette

Si tu étais un animal, tu serais ? Un chien !!!

 Si tu étais un dessert, tu serais ?  Paris Brest.

Si tu étais un déguisement d’Halloween, tu serais ? La fameuse citrouille

Si tu étais un proverbe / une devise, tu serais ? La peur n’évite pas le danger.

 

 - Sur quel(s) site(s) peut-on te suivre ? Face book et insta.

 

 - Va-t-on pouvoir te rencontrer lors des salons ou festival à venir ? En cette période particulière, j’ai tout annulé. Et franchement, je ne suis pas une adepte des manifestations publiques. J’aime écrire, mais le reste m’est compliqué.

 

 Un grand MERCI pour m’avoir consacré du temps pour cette interview.

Merci à toi