Interview Julie Thomières (2021)

Bonjour Julie Thomières,

Es-tu prête à répondre à notre interview ?

Yep ! C’est parti hehe !

- Pourrais-tu, s’il te plait, te présenter pour les lecteurs qui te découvrent ?

Alors, je m’appelle Julie Thomières, je n’utilise pas de pseudo d’auteur, mais très souvent on m’appelle Lili. Je suis une baby-boomer de l’an 2000, c’est donc facile de calculer mon âge aha ! Professionnellement, j’ai une double casquette de correctrice-relectrice et d’auteure. Comme j’ai toujours été passionnée et plongée dans les romans, ces deux voies étaient toutes naturelles pour moi. Je suis plutôt discrète en général, j’essaie de me montrer un peu sur les réseaux sociaux pour interagir avec les lecteurs, les curieux ou les autres auteurs, mais j’avoue que ça reste encore nouveau et j’apprends tous les jours.

- Peux-tu résumer en quelques phrases ton univers ?

Mon univers n’est pas bien original, mais je m’y complais. C’est la romance, la psychologie, l’amour, l’amitié, la famille, les traumatismes, les déchirures, les combats à mener dans sa propre vie… Je suis une rêveuse « à temps plein » comme j’aime le répéter, sur beaucoup de points, mais quand bien même très vite rattrapée par la réalité malgré moi. Je pense que ça se retrouve dans mes romans, cette dualité entre rationalisme et rêverie, peut-être même de l’utopie.

- A travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Bien sûr ! Tout le temps, dans chacun de mes romans. Il n’y en a pas un en particulier. Et ils concernent plusieurs sujets qui me tiennent très à cœur. Notamment la communauté LGBTQ+, le harcèlement, les violences en globalité, qu’elles soient sexuelles ou générales… Après, si je devais résumer un peu mon combat à travers l’écriture, je reprendrais la phrase de ma biographie d’auteur chez Alter Real : « Au-delà de l’histoire, elle veut montrer à tout le monde comment les gens s’y prennent pour affronter des traumatismes et que chaque parcours est unique. » Loin de moi l’envie et l’idée d’être moralisatrice, mais disons que les personnes qui comparent toujours le vécu de quelqu’un à celui d’un autre en croyant que tout repose sur une même ligne me mettent un peu les nerfs. Parce que c’est beaucoup plus complexe qu’on ne veut/peut l’imaginer ou le comprendre, j’estime que tout ne se résume pas qu’à une vision unique. Moi la première, j’apprends encore des autres, de ce qu’ils vivent et de comment ils affrontent chaque journée de leur existence.

- De qui t’inspires-tu pour tes personnages ?

Des gens que j’ai côtoyés, de près ou de loin, ou des personnes que j’observe. Du monde en quelque sorte. Surtout pour les traits de caractère et pour être sûre qu’ils soient réalistes.

- Le héros de ton dernier roman, aurait-il pu te séduire ? Et pourquoi ?

Pour Michigan, ce serait davantage un ami, le meilleur certainement d’ailleurs. La raison est toute simple, c’est juste sa personnalité. Je me mets un peu à la place de Lison. Ce serait comme une évidence, mais amicale. Pour Jade, c’est plus compliqué. Je pense qu’il attiserait surtout ma curiosité si je le croisais. Il m’intriguerait. Physiquement, il est très beau (du moins dans mon imagination), donc à la limite pourquoi pas si on s’arrête sur le physique, mais ça ne fait pas tout et faudrait d’abord que j’apprenne à le connaître. Une fois fait, je pense que j’aurais surtout envie d’être une sorte de second Rami (son grand frère). Sauf au moment de leurs disputes, je laisse Rami se charger de ça…

- Quelles sont tes conditions idéales pour écrire ?

Une peluche sur les jambes, assise en tailleur, une playlist de Lo-Fi qui tourne en boucle et parfois un chocolat chaud pour accompagner le tout ou une boisson fraîche pour l’été. Après, que ce soit sur un lit, un canapé, une chaise, dans un café ou autre… peu importe x)

- Où puises-tu ton inspiration ?

Comme pour la question au sujet des personnages, c’est dans le monde ou grâce à mon observation. Quand je me balade dans un parc que je détaille ce qui m’entoure, les gens qui m’entourent, ou juste quand je vais quelque part. Sinon, ce sont les articles, les vidéos, les témoignages… qui m’aident beaucoup à construire mes romans.

- Comment t’es-tu retrouvée à écrire ce roman ?

Je l’ai prévu en créant Michigan pour Entre les vagues. Je savais déjà ce que je voulais faire avec lui ainsi qu’avec Jade dès l’écriture du premier tome. Mais ce n’est vraiment que lorsque j’ai pu aborder l’un des sujets principaux avec l’une de mes meilleures amies que j’ai pu l’écrire. Elle m’a raconté son histoire et j’ai pu bâtir celle de mes deux garçons en sachant que je ne faisais pas n’importe quoi. Je ne veux pas risquer de spoiler mon propre roman, mais comme je l’ai dit précédemment, je me suis basée sur son vécu à elle, cela ne veut pas dire que c’est le même pour tout le monde.

- Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

Oui du coup ! Une playlist de Lo-Fi pour être sûre de ne pas me déconcentrer. Quand je sens que la musique ne me déconcentrera pas, j’ose mettre une playlist Disney, comme ça je danse et je chante (à en rendre sourd mon copain) tout en écrivant. Sinon, pour être totalement plongée dans ma bulle avec mes personnages, j’écoute la playlist que j’ai créée pour le roman en question. Là, par contre, il est difficile de me sortir de mon histoire.

- Quel(le) auteur(e) t’a inspirée ? Pour écrire hein ! Pas autre chose…

Euh… À vrai dire, aucun auteur ne m’a donné envie d’écrire. J’ai commencé à griffonner des poèmes très tôt parce que les rimes me venaient naturellement et c’est ainsi que je parvenais à m’exprimer. Petit à petit, je me suis rendu compte que j’avais envie de créer des histoires, des romans entiers. Mais si je devais citer une auteure que j’aime beaucoup et dont je lis tous les romans, c’est Morgane Moncomble. Dans chacun de ses livres, il y a quelque chose qui résonne en moi, comme si elle parvenait à capter mes pensées et les dévoiler sous mes yeux. Alors, parfois, ce n’est que dans certains détails, mais j’avoue que ça me captive toujours, cette capacité qu’elle a à retranscrire exactement ce que je pense dans quelques morceaux de phrases ou phrases entières.

- As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrice es-tu ?

Oui, j’ai le temps de lire. Mais j’avoue que ces derniers temps beaucoup moins. J’ai très peu lu cette année, et ce n’est que depuis quelques semaines que j’arrive à m’y remettre. Avant cette sorte de blocage, j’étais plutôt du genre lectrice inassouvie. J’enchaînais les livres sans problème, et j’étais une acheteuse compulsive pour toujours avoir une PAL à vider. Je pense que mon portefeuille me fait la gueule maintenant, et c’est ce qui me freine pour lire. Parce que si j’en lis un, j’aurais envie d’en acheter un autre, etc. C’est un cercle vicieux que j’aimerais ralentir pour pouvoir respirer un peu, même si lire comme avant me manque énormément.

- Si tu devais être un roman, lequel serais-tu et pourquoi ?

Nos âmes tourmentées de Morgane Moncomble. Parce que certains des sujets abordés me tiennent très à cœur.

- D’autres passions à part l’écriture ?

La natation, je pense que ça se remarque dans mes deux romans édités chez Alter Real, surtout Entre les vagues ! J’en faisais énormément à une période. J’ai arrêté, mais cela ne veut pas dire que la passion s’est envolée. Sinon, la gourmandise, j’avoue que c’est plus un souci qu’une passion, mais vu comme c’est ancré en moi, c’est une histoire très passionnelle. Je sais pas si on peut l’inclure comme une passion, mais j’adore les peluches, à en inonder ma chambre. Si on me menace d’en jeter/donner ne serait-ce qu’une, je sors les crocs.

- Raconte-nous ton plus grand rêve ?

Le premier qui me viendrait en tête serait le plus cliché qui soit, mais le plus important : vivre de ma passion. Il y en a aussi un qui s’est construit au fur et à mesure de ces dernières années. C’est peut-être totalement fou, mais je me prête à rêver qu’un énorme projet de roman que je tiens dans l’ombre voit le jour sous forme d’animé, de jeu-vidéo ou de roman illustré. Ce serait merveilleux pour moi.

- Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ?

Mon cerveau vient de s’éteindre. J’avoue que je ne sais pas. Ce ne serait pas forcément une seule question, mais j’apprécie vraiment quand des gens de mon entourage, des connaissances ou des personnes qui ne sont pas forcément plongées dans l’univers du livre s’intéressent sincèrement à ce que je fais.

- Alors, peux-tu nous répondre à cette fameuse question ?

Ah bah… je crois que je suis en train de le faire avec l’ensemble de l’interview XD

- Ton souvenir le plus drôle ? (A quel moment de ta vie as-tu le plus ri) ?

Oulah… c’est compliqué ça. J’ai le rire plus ou moins facile. Mais je pense qu’il y a quelques souvenirs plutôt comiques qui datent de mes années de collège. Je ne saurais même pas vous détailler le contexte, mais je me rappelle d’une fois où j’ai tellement ri en cours d’anglais qu’en voulant me rasseoir, je suis tombée entre les deux chaises du bureau. Déjà que j’ai un rire plutôt spécial qui faisait marrer quelques camarades, beaucoup se sont foutus de ma gamelle, y compris le prof (il ne m’a même pas demandé si je ne m’étais pas fait mal). Difficile après d’en choisir un en particulier, je chéris tous les moments de grandes rigolades avec mes proches.

- Peux-tu nous donner une photo de toi ? Une photo décente (ou pas).

Julie

- Peux-tu nous dire quelques mots sur ton prochain livre ?

Ce roman, c’est mon bébé du moment. Je l’écris avec beaucoup d’amour et de passion. Il me happe entièrement. Je ne sais pas… il a quelque chose de particulier. Encore ici, il y a un sport comme univers : le surf. Et plusieurs sujets qui me touchent beaucoup. Je ne vais pas tous les citer, cela reviendrait à spoiler le roman, mais l’un d’entre eux est la transidentité. C’est une romance MM, LGBT, où la psychologie a également sa place, y compris un certain « drame ». J’ai hâte de pouvoir en parler davantage.

- Il y a Julie Thomières l’auteure mais il y a aussi Julie Thomières dans la vie de tous les jours. Veux-tu nous parler d’elle ?

Sauf pour mon autre casquette pro qui concerne les corrections où je reste Julie Thomières, la Julie de la vie de tous les jours déteste qu’on l’appelle Julie ou Juju. Du coup, on en revient au surnom Lili. Ou Jules, qui est réservé à mon père. Je ne suis pas si différente du moi auteur. Après tout, je me livre à travers mes romans, presque corps, cœur et âme. Mais c’est vrai que j’ai du mal à parler de moi. Je préfère écouter, conseiller et être là pour les autres que m’épancher sur ma vie. Tout ce que je peux vraiment dire, c’est que je rêve, beaucoup. Trop, au goût des gens plus rationnels. Se prendre la réalité en pleine gueule, ça fait mal, mais je n’arrête jamais. Je suis comme ça, et je ne pense pas qu’on me changera. Je vis pour mes rêves et, tant que j’en ai les moyens, je me refuse à voir les choses autrement.

- Disons un petit portrait chinois, si tu es d’accord ?

Allons-y haha !

Si tu étais une chanson, tu serais ? The Sound of Silence de Disturbed

Si tu étais une fleur, tu serais ? Un coquelicot

Si tu étais un animal, tu serais ? Un panda

Si tu étais un dessert, tu serais ? Une mousse au chocolat

Si tu étais un déguisement d’Halloween, tu serais ? Un clown pas beau

Si tu étais un proverbe / une devise, tu serais ? « Le meilleur jour de ta vie est celui où tu décides que ta vie t’appartient. »

- Sur quel(s) site(s) peut-on te suivre ?

Sur Instagram : @ths_julie / Facebook : https://www.facebook.com/thsjulie / ou pour un contexte pro-corrections, ma seconde page Facebook et mon second compte insta : @corpsetcoeurdephrases / https://www.facebook.com/corpsetcoeurdephrases

- Va-t-on pouvoir te rencontrer lors des salons ou festival à venir ?

Pour l’instant, je n’ai aucune réponse concrète à donner, mais pourquoi pas, qui sait ?

Un grand MERCI pour m’avoir consacré du temps pour cette interview.

Bonjour Julie Thomières,

Es-tu prête à répondre à notre interview ?

Yep ! C’est parti hehe !

- Pourrais-tu, s’il te plait, te présenter pour les lecteurs qui te découvrent ?

Alors, je m’appelle Julie Thomières, je n’utilise pas de pseudo d’auteur, mais très souvent on m’appelle Lili. Je suis une baby-boomer de l’an 2000, c’est donc facile de calculer mon âge aha ! Professionnellement, j’ai une double casquette de correctrice-relectrice et d’auteure. Comme j’ai toujours été passionnée et plongée dans les romans, ces deux voies étaient toutes naturelles pour moi. Je suis plutôt discrète en général, j’essaie de me montrer un peu sur les réseaux sociaux pour interagir avec les lecteurs, les curieux ou les autres auteurs, mais j’avoue que ça reste encore nouveau et j’apprends tous les jours.

- Peux-tu résumer en quelques phrases ton univers ?

Mon univers n’est pas bien original, mais je m’y complais. C’est la romance, la psychologie, l’amour, l’amitié, la famille, les traumatismes, les déchirures, les combats à mener dans sa propre vie… Je suis une rêveuse « à temps plein » comme j’aime le répéter, sur beaucoup de points, mais quand bien même très vite rattrapée par la réalité malgré moi. Je pense que ça se retrouve dans mes romans, cette dualité entre rationalisme et rêverie, peut-être même de l’utopie.

- A travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Bien sûr ! Tout le temps, dans chacun de mes romans. Il n’y en a pas un en particulier. Et ils concernent plusieurs sujets qui me tiennent très à cœur. Notamment la communauté LGBTQ+, le harcèlement, les violences en globalité, qu’elles soient sexuelles ou générales… Après, si je devais résumer un peu mon combat à travers l’écriture, je reprendrais la phrase de ma biographie d’auteur chez Alter Real : « Au-delà de l’histoire, elle veut montrer à tout le monde comment les gens s’y prennent pour affronter des traumatismes et que chaque parcours est unique. » Loin de moi l’envie et l’idée d’être moralisatrice, mais disons que les personnes qui comparent toujours le vécu de quelqu’un à celui d’un autre en croyant que tout repose sur une même ligne me mettent un peu les nerfs. Parce que c’est beaucoup plus complexe qu’on ne veut/peut l’imaginer ou le comprendre, j’estime que tout ne se résume pas qu’à une vision unique. Moi la première, j’apprends encore des autres, de ce qu’ils vivent et de comment ils affrontent chaque journée de leur existence.

- De qui t’inspires-tu pour tes personnages ?

Des gens que j’ai côtoyés, de près ou de loin, ou des personnes que j’observe. Du monde en quelque sorte. Surtout pour les traits de caractère et pour être sûre qu’ils soient réalistes.

- Le héros de ton dernier roman, aurait-il pu te séduire ? Et pourquoi ?

Pour Michigan, ce serait davantage un ami, le meilleur certainement d’ailleurs. La raison est toute simple, c’est juste sa personnalité. Je me mets un peu à la place de Lison. Ce serait comme une évidence, mais amicale. Pour Jade, c’est plus compliqué. Je pense qu’il attiserait surtout ma curiosité si je le croisais. Il m’intriguerait. Physiquement, il est très beau (du moins dans mon imagination), donc à la limite pourquoi pas si on s’arrête sur le physique, mais ça ne fait pas tout et faudrait d’abord que j’apprenne à le connaître. Une fois fait, je pense que j’aurais surtout envie d’être une sorte de second Rami (son grand frère). Sauf au moment de leurs disputes, je laisse Rami se charger de ça…

- Quelles sont tes conditions idéales pour écrire ?

Une peluche sur les jambes, assise en tailleur, une playlist de Lo-Fi qui tourne en boucle et parfois un chocolat chaud pour accompagner le tout ou une boisson fraîche pour l’été. Après, que ce soit sur un lit, un canapé, une chaise, dans un café ou autre… peu importe x)

- Où puises-tu ton inspiration ?

Comme pour la question au sujet des personnages, c’est dans le monde ou grâce à mon observation. Quand je me balade dans un parc que je détaille ce qui m’entoure, les gens qui m’entourent, ou juste quand je vais quelque part. Sinon, ce sont les articles, les vidéos, les témoignages… qui m’aident beaucoup à construire mes romans.

- Comment t’es-tu retrouvée à écrire ce roman ?

Je l’ai prévu en créant Michigan pour Entre les vagues. Je savais déjà ce que je voulais faire avec lui ainsi qu’avec Jade dès l’écriture du premier tome. Mais ce n’est vraiment que lorsque j’ai pu aborder l’un des sujets principaux avec l’une de mes meilleures amies que j’ai pu l’écrire. Elle m’a raconté son histoire et j’ai pu bâtir celle de mes deux garçons en sachant que je ne faisais pas n’importe quoi. Je ne veux pas risquer de spoiler mon propre roman, mais comme je l’ai dit précédemment, je me suis basée sur son vécu à elle, cela ne veut pas dire que c’est le même pour tout le monde.

- Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

Oui du coup ! Une playlist de Lo-Fi pour être sûre de ne pas me déconcentrer. Quand je sens que la musique ne me déconcentrera pas, j’ose mettre une playlist Disney, comme ça je danse et je chante (à en rendre sourd mon copain) tout en écrivant. Sinon, pour être totalement plongée dans ma bulle avec mes personnages, j’écoute la playlist que j’ai créée pour le roman en question. Là, par contre, il est difficile de me sortir de mon histoire.

- Quel(le) auteur(e) t’a inspirée ? Pour écrire hein ! Pas autre chose…

Euh… À vrai dire, aucun auteur ne m’a donné envie d’écrire. J’ai commencé à griffonner des poèmes très tôt parce que les rimes me venaient naturellement et c’est ainsi que je parvenais à m’exprimer. Petit à petit, je me suis rendu compte que j’avais envie de créer des histoires, des romans entiers. Mais si je devais citer une auteure que j’aime beaucoup et dont je lis tous les romans, c’est Morgane Moncomble. Dans chacun de ses livres, il y a quelque chose qui résonne en moi, comme si elle parvenait à capter mes pensées et les dévoiler sous mes yeux. Alors, parfois, ce n’est que dans certains détails, mais j’avoue que ça me captive toujours, cette capacité qu’elle a à retranscrire exactement ce que je pense dans quelques morceaux de phrases ou phrases entières.

- As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrice es-tu ?

Oui, j’ai le temps de lire. Mais j’avoue que ces derniers temps beaucoup moins. J’ai très peu lu cette année, et ce n’est que depuis quelques semaines que j’arrive à m’y remettre. Avant cette sorte de blocage, j’étais plutôt du genre lectrice inassouvie. J’enchaînais les livres sans problème, et j’étais une acheteuse compulsive pour toujours avoir une PAL à vider. Je pense que mon portefeuille me fait la gueule maintenant, et c’est ce qui me freine pour lire. Parce que si j’en lis un, j’aurais envie d’en acheter un autre, etc. C’est un cercle vicieux que j’aimerais ralentir pour pouvoir respirer un peu, même si lire comme avant me manque énormément.

- Si tu devais être un roman, lequel serais-tu et pourquoi ?

Nos âmes tourmentées de Morgane Moncomble. Parce que certains des sujets abordés me tiennent très à cœur.

- D’autres passions à part l’écriture ?

La natation, je pense que ça se remarque dans mes deux romans édités chez Alter Real, surtout Entre les vagues ! J’en faisais énormément à une période. J’ai arrêté, mais cela ne veut pas dire que la passion s’est envolée. Sinon, la gourmandise, j’avoue que c’est plus un souci qu’une passion, mais vu comme c’est ancré en moi, c’est une histoire très passionnelle. Je sais pas si on peut l’inclure comme une passion, mais j’adore les peluches, à en inonder ma chambre. Si on me menace d’en jeter/donner ne serait-ce qu’une, je sors les crocs.

- Raconte-nous ton plus grand rêve ?

Le premier qui me viendrait en tête serait le plus cliché qui soit, mais le plus important : vivre de ma passion. Il y en a aussi un qui s’est construit au fur et à mesure de ces dernières années. C’est peut-être totalement fou, mais je me prête à rêver qu’un énorme projet de roman que je tiens dans l’ombre voit le jour sous forme d’animé, de jeu-vidéo ou de roman illustré. Ce serait merveilleux pour moi.

- Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ?

Mon cerveau vient de s’éteindre. J’avoue que je ne sais pas. Ce ne serait pas forcément une seule question, mais j’apprécie vraiment quand des gens de mon entourage, des connaissances ou des personnes qui ne sont pas forcément plongées dans l’univers du livre s’intéressent sincèrement à ce que je fais.

- Alors, peux-tu nous répondre à cette fameuse question ?

Ah bah… je crois que je suis en train de le faire avec l’ensemble de l’interview XD

- Ton souvenir le plus drôle ? (A quel moment de ta vie as-tu le plus ri) ?

Oulah… c’est compliqué ça. J’ai le rire plus ou moins facile. Mais je pense qu’il y a quelques souvenirs plutôt comiques qui datent de mes années de collège. Je ne saurais même pas vous détailler le contexte, mais je me rappelle d’une fois où j’ai tellement ri en cours d’anglais qu’en voulant me rasseoir, je suis tombée entre les deux chaises du bureau. Déjà que j’ai un rire plutôt spécial qui faisait marrer quelques camarades, beaucoup se sont foutus de ma gamelle, y compris le prof (il ne m’a même pas demandé si je ne m’étais pas fait mal). Difficile après d’en choisir un en particulier, je chéris tous les moments de grandes rigolades avec mes proches.

- Peux-tu nous donner une photo de toi ? Une photo décente (ou pas).

- Peux-tu nous dire quelques mots sur ton prochain livre ?

Ce roman, c’est mon bébé du moment. Je l’écris avec beaucoup d’amour et de passion. Il me happe entièrement. Je ne sais pas… il a quelque chose de particulier. Encore ici, il y a un sport comme univers : le surf. Et plusieurs sujets qui me touchent beaucoup. Je ne vais pas tous les citer, cela reviendrait à spoiler le roman, mais l’un d’entre eux est la transidentité. C’est une romance MM, LGBT, où la psychologie a également sa place, y compris un certain « drame ». J’ai hâte de pouvoir en parler davantage.

- Il y a Julie Thomières l’auteure mais il y a aussi Julie Thomières dans la vie de tous les jours. Veux-tu nous parler d’elle ?

Sauf pour mon autre casquette pro qui concerne les corrections où je reste Julie Thomières, la Julie de la vie de tous les jours déteste qu’on l’appelle Julie ou Juju. Du coup, on en revient au surnom Lili. Ou Jules, qui est réservé à mon père. Je ne suis pas si différente du moi auteur. Après tout, je me livre à travers mes romans, presque corps, cœur et âme. Mais c’est vrai que j’ai du mal à parler de moi. Je préfère écouter, conseiller et être là pour les autres que m’épancher sur ma vie. Tout ce que je peux vraiment dire, c’est que je rêve, beaucoup. Trop, au goût des gens plus rationnels. Se prendre la réalité en pleine gueule, ça fait mal, mais je n’arrête jamais. Je suis comme ça, et je ne pense pas qu’on me changera. Je vis pour mes rêves et, tant que j’en ai les moyens, je me refuse à voir les choses autrement.

- Disons un petit portrait chinois, si tu es d’accord ?

Allons-y haha !

Si tu étais une chanson, tu serais ? The Sound of Silence de Disturbed

Si tu étais une fleur, tu serais ? Un coquelicot

Si tu étais un animal, tu serais ? Un panda

Si tu étais un dessert, tu serais ? Une mousse au chocolat

Si tu étais un déguisement d’Halloween, tu serais ? Un clown pas beau

Si tu étais un proverbe / une devise, tu serais ? « Le meilleur jour de ta vie est celui où tu décides que ta vie t’appartient. »

- Sur quel(s) site(s) peut-on te suivre ?

Sur Instagram : @ths_julie / Facebook : https://www.facebook.com/thsjulie / ou pour un contexte pro-corrections, ma seconde page Facebook et mon second compte insta : @corpsetcoeurdephrases / https://www.facebook.com/corpsetcoeurdephrases

- Va-t-on pouvoir te rencontrer lors des salons ou festival à venir ?

Pour l’instant, je n’ai aucune réponse concrète à donner, mais pourquoi pas, qui sait ?

Un grand MERCI pour m’avoir consacré du temps pour cette interview.

Ajouter un commentaire

Anti-spam