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Interview Iris Juliard (2018)

 

Bonjour Iris. Es-tu prête à répondre à notre interview ?

Oui avec grand plaisir !

 

- Pourrais-tu, s’il te plait, te présenter pour les lecteurs qui te découvrent ?

Je m’appelle donc Iris, j’ai 27 ans, je vis près de Rouen. Je suis auteur, chroniqueuse ponctuelle pour le blog de la théière littéraire et lectrice (même si j’ai de moins en moins de temps pour le lecture…)

 

- Peux-tu résumer en quelques phrases ton univers ?

J’écris essentiellement de la romance. Mes deux premiers romans sont issus de mes passions, la pâtisserie et le basketball. Deux romances aux antipodes l’une de l’autre. La première est légère, l’autre plus sombre.

 

- A travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Dans Prends moi contre toi, le message était que dans la vie on a toujours le choix, et ce sont nos choix qui définissent qui nous sommes et ce que nous voulons êtres. Dans Save Me, le message était différent. Je voulais montrer que parfois suivre son instinct a du bon, et qu’il faut savoir se faire confiance, se connaître pour s’aimer soi et aimer les autres, pour se construire ou se reconstruire. 

 

- De qui t’inspires-tu pour tes personnages ?

Si tu parles de célébrité ou nom connu, personne. Si tu parles de mon entourage, je te dirais toutes les personnes que je fréquentes. Leemon l’héroïne de Prends moi contre toi, est texane et porte de santiags, détail qui m’est venu de ma mère qui pratique la danse country. Pour Apolline, elle ressemble beaucoup à une femme que j’ai rencontré à mon travail, calme, torturée et pourtant si sage.

 

- Le héros de ton roman, aurait-il pu te séduire ? Et pourquoi ?

Les deux héros de mes deux romans auraient pu me séduire. A vrai dire tous les héros de mes romans auraient pu me séduire. Mais… si je devais physiquement en choisir un se serait Keagan car j’adore les blonds aux yeux bleus. Mais j’aime aussi la passion de Jake. Dans chacun d’eux, je mets un peu de mon homme idéal, un gentil garçon, parfois torturé mais prêt à tout pour celle qu’il aime.

 

- Quelles sont tes conditions idéales pour écrire ?

Du calme, de la musique dans un casque, tard le soir souvent, le canapé et l’ordinateur qui fonctionne. Je ne bois pas, je ne mange pas.

 

- Où puises-tu ton inspiration ?

Dans une discussion avec mes copines, dans une musique qui m’inspire un sentiment, un passage, dans un film ou une série avec un dialogue émouvant, dans mon quotidien, dans mes rêves parfois… dans tout ce qui m’entoure en somme.

 

- Comment t’es-tu retrouvée à écrire ce roman ?

J’ai toujours griffonné. Des poèmes essentiellement. Et puis j’ai eu une grosse déception amoureuse, et j’ai commencé à lui écrire des sortent de lettres. Ensuite je n’ai plus touché à l’écriture, mais je me suis mise à lire, beaucoup. Et puis c’est revenu d’un coup. Je m’y suis mise pour de bon, et je n’ai plus décroché. C’est pire qu’une drogue.

 

- Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

Oui tout le temps, de tout, en espagnol ou en anglais de préférence car sinon je suis absorbée par les paroles de la chanson. Rock, pop pour l’essentiel, mais j’écoute de la musique latino et de rap ou de la variété française aussi.

 

- Quel(le) à auteur(e) t’a inspiré ? Pour écrire hein ! Pas autre choses…

Gayle Forman et Coleen Hoover. J’adore les plumes des deux, elles ont le pouvoir de me faire retenir ma respiration même quand j’ai lu le roman déjà trois fois. Chaque fois c’est la même émotion.

 

- As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrices es-tu ?

Oui, mais peu. Entre mon travail et l’écriture, j’ai peu de temps mais j’essaie d’en prendre. Je suis une lectrice de romances contemporaine, new et young adulte, chick lit. Je lis ce qui me plait et ce qui me fait envie. Pas de seulement les romans plébiscités mais aussi les petites perles dont on ne parle pas assez

 

- Si tu devais être un roman, lequel serais-tu et pourquoi ?

Je n’en ai aucune idée, tous et aucun à la fois.

 

- D’autres passions à part l’écriture ?

Je suis beaucoup l’actualité du basket français puisque je supporte et suit l’équipe de ma ville d’origine depuis quatre ans maintenant. J’adore voyager. J’adore la salsa aussi, même si ça fait une éternité que je n’ai pas dansé. Je suis une curieuse de tout.

 

- Raconte-nous ton plus grand rêve ?

Mon plus grand rêve, le number one est irréalisable. Mais le second serait sans doute de découvrir le monde, ses différentes cultures, et m’en abreuver jusqu’à plus soif.

 

- Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ?

A quoi tu penses tous les matins.

 

- Alors, peux-tu nous répondre à cette fameuse question ?

Dans l’ordre, l’heure qu’il est, ensuite mon père, mon chéri, mon chat, mon petit déj.

 

- Ton souvenir le plus drôle ? (A quel moment de ta vie as-tu le plus ri) ?

Il n’y en a pas un en particulier, il y en a des centaines avec toutes les personnes que j’aime

 

- Peux-tu nous donner une photo de toi ? Une photo décente (ou pas).

 

- Peux-tu nous dire quelques mots sur ton prochain livre ?

Je suis en train de travailler sur le spin off de Save Me. Il met en scène deux personnages qui paraissent léger au premier abord mais qui sont plus écorchés qu’il n’y paraît. Mais comme je suis en panne, j’ai attaqué un autre roman, plus léger et dont je garde le thème secret pour l’instant.

 

- Il y a Iris l’auteure mais il y a aussi Iris dans la vie de tous les jours. Veux-tu nous parler d’elle ?

Dans la vie de tous les jours, je suis quelqu’un de ce que l’on appelle sauvage. Mais une fois que l’on m’a apprivoisé on découvre la vraie personne que je suis : râleuse, sensible, taquine, observatrice et attentionnée. Cependant je suis quelqu’un de très secret. J’ai du mal à m’ouvrir aux autres.

 

- Disons un petit portrait chinois, si tu es d’accord ?

Si tu étais une chanson, tu serais ? Even My Dad does sometimes de Ed Sheeran

Si tu étais une fleur, tu serais ? Une Iris

Si tu étais un animal, tu serais ? Un chat

Si tu étais un dessert, tu serais ? Une tarte au citron meringuée

Si tu étais un déguisement d’Halloween, tu serais ? Une fée

Si tu étais un proverbe / une devise, tu serais ? La vie est trop courte pour ne pas en profiter.

 

- Sur quel(s) site(s) peut-on te suivre ?

Instagram, twitter, facebook.

 

- Va-t-on pouvoir te rencontrer lors des salons ou festival à venir ?

Je serais présente au salon du livre de Paris et certainement à la Rare de Paris.

 

Un grand MERCI pour m’avoir consacré du temps pour cette interview.

Merci à toi pour ces questions

 

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