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Interview Iride Salvatore (2023)

Interview

 

 

— Bonjour, es-tu prête à répondre à notre interview ?

Toujours prête !

 

— Peux-tu te présenter pour les lecteurs qui te découvrent ?

Je suis Iride Salvatore, autrice un peu barge, ne se prenant pas du tout au sérieux, qui voue une adoration aux têtes de mort. Je vis littéralement pour écrire de la romance à suspense et jouer avec vos émotions, c’est ce qui me rend la vie plus douce. J’ai à mon actif deux sagas, toutes les deux éditées chez Evidence édition. Les Devil’s Road, saga biker et Bounty Hunter qui mélange romance et thriller sous fond de chasseurs de primes.

 

— Peux-tu résumer ton univers en quelques phrases ?

J’aime à mélanger la romance et le thriller. Faire évoluer des amours impossibles dans un milieu tout sauf propice à cela. Faire passer le lecteur du rire aux larmes en un seul chapitre et surtout rendre tout cela addictif, pousser le suspense à son comble.

 

— À travers tes livres, as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Pas vraiment un message, mais chacun de mes romans à un fil rouge sur des sujets qui touchent chacun d’entre nous : la vengeance, les traumatismes, les différences sociales, les troubles psychologiques, la famille, etc.

J’aborde également des thèmes forts comme la violence faite aux femmes, l’isolement, l’estime de soi, les addictions. J’aime à aborder des sujets variés qui peuvent concerner tout à chacun.

 

— De qui t’inspires-tu pour tes personnages ?

Ma seconde passion sont les « urgences » j’y travaille comme infirmière dans une grande ville où le brassage ethnique est fort. J’y rencontre donc un nombre incalculable de personnalités, cultures et caractères différents. En général, je fais un brassage de tout cela pour créer mes personnages.

 

— Le héros de ton dernier roman aurait-il pu te séduire ? Et pourquoi ?

Casey est un homme touchant, malheureusement rendu infâme par un traumatisme qui dicte chacun de ses actes. Il pourrait me plaire, car j’aime les fortes têtes, mais mon cœur appartient déjà à Ruger (Devil’s bikers : Pub Royal)

 

— Quelles sont tes conditions idéales pour écrire ?

En vrai, je ne suis pas difficile et j’écris partout. Il m’arrive souvent d’écrire sur mon téléphone. Donc je dirai un siège et de quoi écrire.

 

— Où puises-tu ton inspiration ?

Sur mon lieu de travail essentiellement, mais étant une grande fan de jeu vidéo survival horreur, de film du même genre et de série télé, l’inspiration se trouve un peu partout dans mes loisirs.

 

— Comment t’es-tu retrouvée à écrire ?

Eh bien une histoire me trottait dans la tête depuis longtemps. Je n’avais jamais rien écrit auparavant. Je m’y suis mise et Devil’s Road tome 1 a vu le jour en 3 mois. Ce roman serait

resté dans mon ordi si ma moitié n’en avait pas décidé autrement sur un « cap ou pas cap ». L’édition est arrivée deux mois après et me voilà autrice de neuf romans pour le moment.

 

— Écoutes-tu de la musique en écrivant ? Si oui laquelle ?

Alors en écrivant non, car je préfère le silence pour écouter ce que me racontent mes personnages (je vous rassure je ne suis pas schizophrène ). En revanche, l’inspiration vient souvent en musique et je suis plutôt pop Rock, avec un amour particulier pour celle des années 90, mais j’aime également découvrir de nouveau groupe. Dans certains de mes romans, vous trouverez à la fin, une playlist qui correspond aux chansons qui m’ont inspiré.

 

— Quel (le) auteur(e) t’a inspiré pour écrire. Pas autre chose hein !

L’autrice qui par sa plume sublime et sa gentillesse m’a donné envie de passer le pas et d’écrire mon premier roman est N.C Bastian. D’ailleurs ses écrits me manquent et j’ai hâte de pouvoir la relire bientôt.

 

— As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrice es-tu ?

Je lis toujours, mais pas autant qu’avant de devenir autrice. J’étais une dévoreuse de livres qui pouvait en lire cinq par semaine. À présent je suis plus à un par mois. J’écris comme je lis et je lis comme j’écris donc beaucoup de romance à suspense sombre. Je me plais également à lire mes amies autrices, qui nous livre de magnifiques histoires elles aussi.

 

— Si tu devais être un roman lequel serais-tu et pourquoi ?

Vous allez trouver cela étrange, mais je serai « désolation » de Stephen King, tout simplement parce que le goût de la lecture, l’amour des mots et le besoin de créer des histoires qui nous font s’évader est né à seize ans avec la lecture de ce roman.

 

— D’autres passions à part l’écriture ?

Beaucoup trop. Mdr !. La première, à égalité avec l’écriture ce sont les urgences comme déjà dit. Elles sont ma passion depuis toujours. J’aime mon métier. Ensuite les jeux vidéo survival horreur, la création et les travaux manuels en résine et fIMO, la couture. D’ailleurs, j’associe souvent cette passion avec mes livres en créant des goodies inédits pour mes boxes de livres. Celle de Noël par exemple vous pouviez trouver une pochette à livre en cuir tête-de-mort dans ma boxe, réalisée par mes soins.

 

— Raconte-moi ton plus grand rêve ?

Je vais vous paraître fade et sans ambition, mais ce n’est pas le cas. Je n’ai pas vraiment de grand rêve, car tout ce que j’ai rêvé dans ma vie j’ai tout fait pour le réaliser et comme mes rêves ne sont pas des choses irréalisables, je les ai réalisés comme par exemple écrire un livre, passer des diplômes certifiant, être propriétaire de ma maison, voyager dans certains pays, apprendre des langues étrangères… bref des choses basiques que je me suis donné les moyens d’atteindre.

 

— Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ?

Être auteure est-ce beaucoup de travail ?

 

— Alors peux-tu nous répondre à cette fameuse question ?

Alors déjà pourquoi cette question ? Tout simplement parce qu’en commençant ma vie d’autrice, moi qui ne savais même pas ce qu’était un groupe Facebook, j’ai découvert qu’il ne me suffirait pas juste d’écrire des livres. Et jamais je ne m’étais imaginé le travail qu’il me faudrait accomplir en dehors de mes moments d’écriture.

Donc ma réponse à cette question est oui, être auteure c’est beaucoup de travail, car si vous souhaitez que vos écrits soient lus, ils doivent d’abord être connus et pour cela il faut beaucoup d’huile de coude et de temps. Entre pubs sur les groupes, journée auteure, gestion des différents réseaux sociaux, recherche de salon, concours, boxes livres exclusifs, gestion de commande, envoie de colis et j’en passe, le temps passé par jour à entretenir cette vie d’auteur est impressionnante. Attention ne vous m’éprenez pas, j’adore ce que je fais, il y a juste des jours où il est difficile de mener vie professionnelle, famille et passion.

 

— Ton souvenir le plus drôle ? (À quel moment de ta vie as-tu le plus ri ?)

Ce souvenir fait partie de mon jardin secret, car il inclut une personne chère à mon cœur qui m’a été retiré trop tôt, je préfère donc le garder pour moi.

Sinon j’aime rire donc je dirai qu’il n’y a pas vraiment de période, je suis parfois un petit clown et pas la dernière à sortir des conneries en permanence donc je ri souvent.

 

— Peux-tu nous donner une photo récente de toi ?

Photo interview iride salvatore

 

— Peux-tu nous dire quelques mots sur ton prochain livre ?

Il s’agit du tome 6 des Devil’s Road, un spin-off de cette saga. C’est l’histoire de Ben et Joe qui est très attendu par les lectrices. Ce tome met également un point final a une intrigue débutée dans les premiers tomes de cette saga. On y retrouve chaque personnage et chaque couple. Il est difficile dans dire car si des amatrices de la saga passent par-là, je risque bien de les spolier.

En voici le résumé :

Joe est le rayon de soleil des Devil’s, un petit bout de femme qui tient son MC d’une main de maître. Elle est la sœur, la confidente, toujours présente dans les moments les plus sombres pour maintenir à flot sa famille de cœur et de sang. Avec Ben, son régulier depuis l’adolescence, ils ont fondé une belle famille. Aux côtés de Rick, son frère et président, sa tribu s’épanouie, les liens du sang n’ont jamais été si fort. Ils ont traversé des drames, une guerre et ont survécu à tout ça en partie grâce à elle, alors lorsque cette dernière trahit le club, l’incompréhension est totale. Le passé a ressurgi et les décisions à prendre risque d’anéantir tout ce que Joe a mis tant d’années à construire.

Ben, Rick et les Devil’s se remettront-il de cette tragédie ?

 

— Il y a l’auteure, mais il y a aussi la personne dans la vie de tous les jours. Veux-tu nous parler d’elle ?

Je suis maman de deux petits monstres. Je suis quelqu’un de positif et un peu clown sur les bords qui ne se prend jamais au sérieux. Je vous ai déjà parlé de mes passions qui sont nombreuses, alors à part vous dire que je suis une hyperactive qui ne tient pas en place il n’y a pas grand-chose d’autre car finalement l’autrice et moi-même ne sont qu’une seule et même personne.

 

— Faisons un portrait chinois. Si tu étais, tu serais ?

Une chanson : “Always remember us this way” de Lady Gaga

Une fleur : Une orchidée

Un animal : Une lionne

Un dessert : Le Tiramisu

Un déguisement d’Halloween : Une sorcière

Un proverbe : « Fais de ta vie un rêve, et d’un rêve une réalité » Antoine de Saint-Exupery

 

— Sur quels sites peut-on te suivre ?

J’ai une pages FB : https://m.facebook.com/IrideSalvatoreAuteur/

Un compte Instagram : iride_salvatore_auteur

Et j’aime faire des bêtises sur TikTok : @iride. salvatore

 

— Va-t-on pouvoir te rencontrer lors de salons et/ou festival à venir ?

Oui cette année j’ai beaucoup de salons, mais pour le moment seuls cinq sont confirmés :

— Salon Love Story à Mon’s les 13 et 14 Mai

— Diamonds Books à Ecquedecques les 20 et 21 Mai

— Le Festival des Pipelettes à Cerisy les 2 et 3 Juillet

 

Merci beaucoup de m’avoir permis cette interview.

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