Interview G.H David

Bonjour Geny. Es-tu prête à répondre à notre interview ?

Bien sûr !

 

- Pourrais-tu, s’il te plait, te présenter pour les lecteurs qui te découvrent ?

Alors… je m’appelle Geny et mon pseudo est en fait mon vrai nom avec mes initiales ! Le H correspond à mon nom de jeune fille. Je suis donc mariée et j’ai deux enfants. J’ai commencé à écrire il y a deux ans et demi, bientôt trois. J’écris surtout de la dark romance et de la romance paranormale, je suis éditée chez Dreamcatcher et chez City édition.

 

- Peux-tu résumer en quelques phrases ton univers ?

À l’usage, je me rends compte que j’ai un faible pour les héros qui souffrent de blessures psychologiques et d’addictions. J’aime les complots, les bandits, l’espionnage… Les aventurières aussi !  Sinon, dans le registre paranormal, j’aime les malédictions, les fantômes et les voyages dans le temps !

 

- A travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Toujours ! Je choisis des causes que je défends : la lutte contre les addictions, la paix en Irlande du Nord, le féminisme, la tolérance culturelle…

 

- De qui t’inspires-tu pour tes personnages ?

Ça dépnd : je fais beaucoup de recherches, donc très souvent, ce sont des gens que j’ai croisés ou qui apparaissent dans des reportages : c’est sympa tu as vu, ils me connaissent pas et je leur invente des vies !

Pour le projet phénix, c’est différent : la saga est une sorte de recueil, elle est basée sur des faits réels. Si l’intrigue de fond sort de mon imagination, de nombreux personnages ont un alter ego dans la vraie vie. Quant aux scènes, elles s’appuient sur de véritables anecdotes et d’authentiques témoignages.

 

- Le héros de ton roman, aurait-il pu te séduire ? Et pourquoi ?

Ça dépend duquel on parle ! Mais en règle générale, je crois que tous nos héros ont un potentiel pour nous séduire : on les veut désirables, alors on les façonne un peu avec nos fantasmes !

 

- Quelles sont tes conditions idéales pour écrire ?

La tanquillité d’esprit, le silence, voire, un peu de musique !

 

- Où puises-tu ton inspiration ?

Souvent de l’actualité, je suis très curieuse : les faits de société et la géo-politique me passionnent.

 

- Coment t’es-tu retrouvée à écrire ce roman ?

Pour « Le projet phénix », c’est ma petite sœur qui voulait que je lui raconte « une histoire » parce qu’elle aime la romance. Pour Âmes captives, c’était un défi dans un concours.

 

- Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

J’écoute beaucoup de musique, mais elle varie selon le roman. Plus classique pour Âmes captives, elle est plus variée pour « Le projet phénix ». Il y a du rock, du classique, de la folk… c’est très hétérogène : ça dépend de la scène, du genre, de la nationalité des personnages…

 

- Quel(le) à auteur(e) t’a inspiré ? Pour écrire hein ! Pas autre choses…

Mdrrr… J’ai beaucoup de « maîtres à penser » mais pas en lien direct avec mes histoires. J’aime énormément Fred Vargas, Hervé Gagnon, Bram Stoker, Stephen King, Daniel Pennac…

- As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrices es-tu ?

Je lis encore beaucoup, mais par période. Ça me « lave la tête », ça me donne de l’air ! Chaque correction tue mon inspiration, je suis tellement prise dedans ! Alors le break est nécessaire, pour respirer. Là, par exemple, mon mari est parti deux jours en déplacement et je viens de boucler des corrections : du coup mes soirées seront dédiées à deux gros pavés que j’adore et que j’attendais de pouvoir dévorer tranquille avec impatience !

 

- Si tu devais être un roman, lequel serais-tu et pourquoi ?

Impossible de répondre à cette question, des romans j’en ai aimé tellement !

 

- D’autres passions à part l’écriture ?

Les bijoux anciens et l’art sous toutes ses formes ! Peinture, architecture, sculpture… On doit partir prochainement à Paris en famille. Ce sera pendant le salon du livre mais on n’y montrera pas le bout de notre nez ! Je veux faire un tour au Louvre, que j’ai eu le privilège de visiter en nocturne VIP pendant une expo à laquelle j’étais invitée, je veux faire monter mes enfants en haut de la Tour Eiffel, les faire crapahuter dans Notre Dame… Rêver et pourquoi pas, trouver des idées !

 

- Raconte-nous ton plus grand rêve ?

Vivre de mes écrits, parce que donner vie à des récits, c’est partager une histoire d’amour avec les lecteurs, c’est vivre mille vies en une, transmettre des valeurs et mener des combats idéologiques de façon légitime et pacifiste. On ne change pas le monde, mais à une toute petite échelle, on y contribue et c’est fondamental : je crois en l’effet papillon.

 

- Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ?

Celle qui te tient la plus à cœur et que tu n’oses pas poser…

 

- Alors, peux-tu nous répondre à cette fameuse question ?

Non, il faudra que tu me la pose avant ! ;-)

 

- Ton souvenir le plus drôle ? (A quel moment de ta vie as-tu le plus ri) ?

Aïe, aïe, aïe…. A chaque fois que je me ridiculise. Je me plais dans la peau du « Grand blond » ! Il y cette fois où dans un amphi bondé, je suis arrivée à la bourre : le prof était pas commode et avait déjà ouvert grand la bouche pour me passer une soufflante, mais le strapontin a lâché et je me suis retrouvée le cul par terre dans un vacarme infernal. Tous les étudiants ont chopé le fou rire, tous. Le prof aussi, ce qui probablement sauvé ma tête et mon année en droit administratif !

 

- Peux-tu nous donner une photo de toi ? Une photo décente (ou pas).

 

 

- Peux-tu nous dire quelques mots sur ton prochain livre ?

Lequel ? Au secours ! Il y en a plusieurs… celui qui va prochainement sortir, c’est le tome 3 du « Projet phénix ». Les lectrices de la saga l’attendent avec impatience ! Il y aura des surprises, des révélations et toujours un peu de suspense…

 

- Il y a Geny l’auteure mais il y a aussi Geny dans la vie de tous les jours. Veux-tu nous parler d’elle ?

Pas sûr qu’elle soit très intéressante ! Je suis un peu madame tout le monde. Je suis l’épouse amoureuse, la maman poule, l’auteure passionnée, la fille qui insulte les chauffards au volant, celle qui lèche le plat quand elle cuisine, qui fume une clope en douce en prenant l’apéro, qui boit de la bière le vendredi soir et lit dans son bain.

 

- Disons un petit portrait chinois, si tu es d’accord ?

Si tu étais une chanson, tu serais ? Une chanson qui donne envie de s’aimer plutôt que de se battre, un truc hippie psychédélique et romantique : Procol Harum, « A whiter shade of pale »

Si tu étais une fleur, tu serais ? Une orchidée : elles vivent plus longtemps que les autres et j’ai peur de la mort.

Si tu étais un animal, tu serais ? Un chat : pour glander au chaud ou au soleil et voler du saucisson en toute impunité !

Si tu étais un dessert, tu serais ? Une crème brûlée, je kiffe la crème brûlée.

Si tu étais un déguisement d’Halloween, tu serais ? Vampire !

Si tu étais un proverbe / une devise, tu serais ? « Chaque jour qui passe est une victoire sur l’avenir. » C’était la devise de mon grand-père.

 

- Sur quel(s) site(s) peut-on te suivre ?

Facebook, insta, twitter et bientôt le mien. Si je m’y mets sérieusement pour le finir…

 

- Va-t-on pouvoir te rencontrer lors des salons ou festival à venir ?

Oui, j’en fais régulièrement un peu partout dans le Sud-Ouest, mais je n’ai pas encore toutes les dates si ce n’est celui du 23/24/25 mars, L’imagina’livres qui est le salon de la littérature imaginaire, organisé à Toulouse.

 

Un grand MERCI pour m’avoir consacré du temps pour cette interview.

 

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