Interview Emma PRT (2020)

Bonjour Emma.  Es-tu prête à répondre à notre interview ?

Salut par ici, évidemment, toujours prête !

- Pourrais-tu, s’il te plait, te présenter pour les lecteurs qui te découvrent ?

Et bien j’ai 27 ans et je suis une véritable romantique. Je lis depuis que je suis en âge de le faire et écris depuis mes 5-6 ans. Ça a commencé avec des poèmes, des chansons, puis en 2014 suite à la perte d’êtres chers, j’ai attaqué l’écriture de romans. D’abord sur Wattpad, ensuite en maison d’édition. Aujourd’hui, je suis l’heureuse mère de 4 beaux bébés : Joy, Golden, Love Experience et Dear Mr. President.

- Peux-tu résumer en quelques phrases ton univers ?

J’aime les romances contemporaines douces et loufoques à la fois. J’adore rire, m’identifier aux personnages féminins ou les imaginer comme mes potes. J’aime le réalisme, c’est d’ailleurs pour ça que j’utilise des témoignages, effectue beaucoup de recherches avant l’écriture, peu importe le thème évoqué. Je suis également du genre à pointer le doigt sur certains tabous : l’introversion, les relations prof-élève en faculté, les rencontres sur Internet et ouais, j’ai osé la politique sans que ce soit – j’espère – ni trop lourd ni trop barbant. En bref, je me challenge à chaque fois avec des thématiques variées et peu évoquées (ou du moins, à l’époque. Lorsque j’ai écrit Golden en 2015, il n’y avait que très peu de prof-élève haha).

- A travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Peu importe le roman, vous trouverez toujours un message, une morale. Je suis une littéraire. J’aime cacher des choses entre les lignes… Et oui, j’avoue, évoquer des sujets d’actualité et oser des thématiques rarement abordées comme la politique ou mon roman à venir, ça me fait vraiment kiffer !

- De qui t’inspires-tu pour tes personnages ?

Des gens que j’ai pu rencontrer dans ma vie. Des relations présentes ou passées. J’idéalise toujours mes personnages et tente de trouver des « visages » à mes héros. Pour le prochain bébé à paraître, j’admets, je me suis beaucoup inspiré du modèle en question pour mon Bastian. Sinon, forcément, il y a toujours une part de moi un peu partout…

- Le héros de ton dernier roman, aurait-il pu te séduire ? Et pourquoi ?

Totalement pas hahaha ! Thomas de Dear Mr. President me ressemble beaucoup trop… Pour une fois dans mes romans, j’ai voulu apporter « ma » touche au héros masculin. Alors flirter avec une sorte de sosie de moi-même ? Ce serait trop bizarre !

- Quelles sont tes conditions idéales pour écrire ?

Un canapé, un lit, du thé en grande quantité et le silence. De temps en temps, j’ai besoin d’écouter une chanson pour avancer, mais cela reste assez rare.

- Où puises-tu ton inspiration ?

Partout. Ce qui m’entoure, ce que j’entends, ce que je vis ou ai vécu. Une anecdote racontée par l’un de mes proches peut devenir une intrigue à part entière. Une situation cocasse à laquelle j’assiste en sortant se transformer en scène délirante. Puis il y a ces petites choses, ces paris entre copines, d’intégrer telle ou telle chose dans un roman haha.

- Comment t’es-tu retrouvée à écrire ce roman ?

Lequel haha ? Comme je l’ai expliqué plus haut, j’ai perdu beaucoup d’êtres chers en peu de temps. Cela m’a beaucoup affectée. J’étais seule, perdue et totalement déprimée. La romance m’a permis de sortir la tête de l’eau, ensuite tout s’est enchaîné : les histoires, les publications et les salons.

- Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

En fait, non. J’écoute en général avant ou après un chapitre, rarement pendant. Il n’y a que pour mon roman en cours de correction que j’ai fait exception à la règle… Car comment écrire un roman sur le thème de la musique, sans musique ?

- Quel(le) à auteur(e) t’a inspiré ? Pour écrire hein ! Pas autre choses…

Anna Todd et les Christina Lauren. Ce sont elles trois qui m’ont mis le coup de pied au derrière pour me lancer. Après, j’ai découvert les auteurs françaises qui ne sont clairement pas en reste. Aujourd’hui, mes inspirations sont Diane Hart, Elle Seveno, C.S Quill, Juliette Bonte, Morgane Moncomble… Des plumes fabuleuses. Des intrigues toujours bien menées. Elles mêlent, ensemble, ce que j’aime le plus lire : de la comédie, du sexe et des intrigues à en rendre marteau.

- As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrices es-tu ?

J’ai eu une panne de lecture de près d’un an. Les romances ? Je n’en pouvais plus. Cette même panne s’est répercutée dans mon écriture que j’ai totalement lâchée. J’en étais malheureuse, complètement déboussolée. Dernièrement, j’ai lu Nos âmes tourmentées de Morgane Moncomble, Eleanor and Grey de Brittany C. Cherry et ai eu la chance de lire le début de l’histoire d’une amie. Ça m’a reboostée, depuis je recommence à avaler les romans. Un ou deux par semaine, parfois plus, parfois moins.

- Si tu devais être un roman, lequel serais-tu et pourquoi ?

Honnêtement, je n’en sais rien. Trop de choix tue le choix. Je suis une adepte des classiques de Victor Hugo notamment mais « être un roman », cela me paraît difficile. J’aime voyager partout, à toutes les époques, et encore plus quand il y a du cul, du cul, du cul hahaha.

- D’autres passions à part l’écriture ?

La musique, la scène. Mon autre grande passion. Je suis fana des concerts, des spectacles et des comédies musicales.

- Raconte-nous ton plus grand rêve ?

Juste pouvoir continuer à écrire. Je n’en demande pas plus.

- Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ?

Ma position préférée ? Non franchement, je n’en sais rien haha !

- Alors, peux-tu nous répondre à cette fameuse question ?

Euuuuh, j’aurais dû la fermer ! JOKER !

- Ton souvenir le plus drôle ? (A quel moment de ta vie as-tu le plus ri) ?

J’ai eu la chance de vivre beaucoup de moments heureux. Là, tout de suite, ce qui me vient, c’est une scène datant de l’année dernière. Je faisais mes courses, sans stress, quand une femme est entrée avec son ami, bras dessus bras dessous. Ils commencent leurs emplettes et je voyais qu’elle galérait à marcher avec ses talons aiguilles. Les chevilles vacillaient. J’ai continué à avancer… Jusqu’à ce qu’elle se retrouve devant moi, au rayon des yaourts. Elle s’est étalée en se tordant la cheville de tout son long, emportant avec elle, la moitié du rayon. Sinon, je suis une vraie Pierre Richard alors j’admets, j’en ai des drôles de souvenirs !

- Peux-tu nous donner une photo de toi ? Une photo décente (ou pas).

Bien sûr et même pas honte ! Vous préférez quoi ? Décente ou pas ?

Photo 11

- Peux-tu nous dire quelques mots sur ton prochain livre ?

Ce sera chaud bouillant et il y aura plus d’action que dans mes précédentes romances. En vérité, j’en ai deux, voire trois sous le coude… Vous ne serez donc pas en reste et devrez me supporter encore un petit moment !

- Il y a Emma l’auteure mais il y a aussi Emma dans la vie de tous les jours. Veux-tu nous parler d’elle ?

Emma, dans la vie de tous les jours, elle gère une entreprise : une carrosserie et un garage automobile. Je fais des semaines énormes, de soixante à soixante-dix heures en général. C’est aussi pour ça que, depuis ma reprise de l’entreprise, j’avais mis lecture et écriture de côté. En rentrant le soir, j’étais simplement rincée. J’ai deux adorables chats que je considère littéralement comme mes enfants. Et je suis fan des Disney. Genre à la folie. Je porte des sweats Donald, des pulls Mickey, des robes Ariel et des chaussures La Reine des Neiges.

- Disons un petit portrait chinois, si tu es d’accord ?

Si tu étais une chanson, tu serais ? Be Still, The Fray.

Si tu étais une fleur, tu serais ? Une orchidée blanche.

Si tu étais un animal, tu serais ? Un chat !

Si tu étais un dessert, tu serais ? Je ne suis pas vraiment dessert… mais des fraises, ça compte ? Ou alors des macarons !

Si tu étais un déguisement d’Halloween, tu serais ? Un vampire.

Si tu étais un proverbe / une devise, tu serais ? La vie n’a pas à être parfaite, elle a juste besoin d’être vécue – une citation de la série Dexter.

- Sur quel(s) site(s) peut-on te suivre ?

J’ai mon profil Facebook Emma Prt où je poste toutes mes actualités. Je suis très disponible par messages également, donc ne pas hésiter.

- Va-t-on pouvoir te rencontrer lors des salons ou festival à venir ?

Peut-être… Franchement, je n’en sais rien. Je suis à une période de ma vie d’auteur où j’aimerais me lancer le défi de changer de maison d’édition donc les salons ne sont pas ma priorité. J’ai eu la chance d’en faire beaucoup, Paris, Niort, Mons… avec Butterfly, c’est déjà une chance énorme. En revanche, je compte bien organiser quelque chose de sympa d’ici la fin de l’année, mais c’est une surprise !

Un grand MERCI pour m’avoir consacré du temps pour cette interview.

Merci à toi pour cette chaleureuse proposition.

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