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Interview C.S Quill (2018)

Bonjour Camiiii. Es-tu prête à répondre à notre interview ?

 

- Pourrais-tu, s’il te plait, te présenter pour les lecteurs qui te découvrent ?

Je suis l’auteure de Burning Dance, Burning Games et Prude à Frange aux éditions La Condamine / Hugo Poche. J’ai toujours écrit mais je me suis lancée pour la première fois en 2016 sur la plateforme d’écriture en ligne Fyctia, grâce à qui je vis des trucs de fou aujourd’hui !

 

- Peux-tu résumer en quelques phrases ton univers ?

Je n’ai pas d’univers propre. Avec mes trois premiers livres, je crois avoir déjà effleuré trois univers différents. Et c’est pareil pour le quatrième qui est en court de finalisation. Je n’ai pas de limites, pas de cases. Quand une histoire naît dans mon esprit, je lui laisse le champ libre. C’est mon style qui fait office de fil rouge parmi mes livres, parce que quelque soit l’univers, je ne déroge jamais à mes règles d’or : des personnages profonds et psychologiquement étoffés, un verbe percutant et beaucoup, beaucoup d’amour.

- A travers tes livres as-tu voulu faire passer un message, une envie ?

Je crois que chaque lecteur/lectrice trouve dans un livre le message qu’il cherche. Tout ce que je souhaite, c’est faire passer des émotions, des sentiments tels que l’amour, l’espoir, le courage, la générosité ou encore l’acceptation. Bref, tout ce qui nous rend humain.

- De qui t’inspires-tu pour tes personnages ?

Je ne m’inspire pas de quelqu’un en particulier. Quand je construis mes personnages, ils me viennent spontanément tels qu’ils sont. Ensuite je les peaufine, surtout au niveau des dialogues. A ce niveau, j’imagine que je m’inspire de toutes les conversations autour de moi. (« Hey ! C’était vachement drôle ce que tu viens de dire, attends je note pour mon prochain bouquin ! »). Évidemment, je lis énormément et mon esprit à l’habitude d’imaginer toutes sortes de héros (surtout les masculins).

- Le héros de ton roman, aurait-il pu te séduire ? Et pourquoi ?

J’ai mon héros à moi à la maison, qui sait me séduire mieux que personne. Bien sûr, mes personnages masculins reflètent tout ce que j’aime : du caractère, une touche d’insolence, une sensibilité cachée…

- Quelles sont tes conditions idéales pour écrire ?

Je suis toujours impatiente de me mettre à écrire. Quand on doit gérer son travail, sa famille et son quotidien, le moment d’écriture devient vite quelque chose que l’on attend avec effervescence. Du coup peu importe les conditions, tout ce qui compte c’est le temps. Que ce soit chez moi, chez une copine, dans ma voiture… du moment que j’ai un moment pour pouvoir écrire, je suis comblée.

- Où puises-tu ton inspiration ?

Je ne cherche jamais d’idées. Elles déboulent dans ma tête un beau matin, c’est vraiment étrange parce que je ne sais jamais expliquer ce qui fait germer l’inspiration en moi. Je suis très observatrice, j’écoute, j’essaie de voir au-delà de ce que j’ai devant les yeux, de ressentir les émotions des autres. Cette espèce d’empathie viscérale doit beaucoup jouer dans mes idées.

- Comment t’es-tu retrouvée à écrire ce roman ?

Quand j’ai débuté Prude à Frange, j’avais envie d’une relation entre deux personnages totalement opposés. J’ai directement écrit certains passages clés et pour le reste, j’ai eu besoin de ma potion magique incontournable : Fyctia. Quand ils ont annoncé le thème « Dark Attraction », Mas et Cadence se sont mis à aboyer dans mon crâne. Bien sûr, j’avais déjà participé à un concours Fyctia avec Burning Dance et l’objectif ici n’était pas de concourir à nouveau, mais juste de retrouver l’ambiance extraordinaire de Fyctia. J’aime écrire en direct avec les lectrices, j’aime le stress à chaque fois que je publie un chapitre ou que je reçois un commentaire. La communauté de cette plateforme est un moteur imparable pour moi (et mon sadisme). Et grâce à elle, j’ai réussi à m’accrocher, à dépasser mes doutes et à tenir le cap jusqu’à écrire le mot fin de cette histoire.

- Quand tu écris, écoutes-tu de la musique, si oui, lesquelles ?

J’écoute de la musique dès que je peux (dans la voiture, pendant ma pause déj…). Ca me permet d’avoir en tête de nouvelles idées, des scènes, des émotions. Quand j’écris, tout dépend de la scène que je suis en train de mettre en place. Souvent, je mets mon casque et choisis un morceau qui colle parfaitement au rythme que j’essaie de donner à ce que je retranscris. Parfois au contraire, j’ai besoin de silence pour ne pas perdre le fil.

A chaque nouveau livre, je crée une nouvelle playlist qui n’est pas forcément du style de ce que j’aime écouter. Pour Burning Dance et Burning Games par exemple, j’ai choisi des morceaux rythmés. Pour Prude à Frange, j’ai écouté des titres à la tonalité plus profonde. Chaque histoire connait ses propres mélodies.

- Quel(le) à auteur(e) t’a inspiré ? Pour écrire hein ! Pas autre choses…

Je ne crois pas que ce soit de l’inspiration, mais certaines auteurs m’ont fait ressentir des émotions si fortes que je me suis dit « c’est ça que je veux faire quand j’écris ! ». Parmi elles : Colleen Hoover, SC Stephens, Christina Lee, Tillie Cole… ou chez les françaises : Morgane Montcomble, MD Bortoli, H.Roy…

- As-tu encore le temps de lire et quel genre de lectrices es-tu ?

Je suis une lectrice à découvert. J’achète tellement (trop) de livres ! Je lis tous les soirs, même si c’est juste quelques chapitres avant de m’étouffer dans mon oreiller. En moyenne, je tourne à 4 livres par semaine, un peu moins en grosse période d’écriture si je suis en retard sur mes délais. Je lis principalement de la romance (contemporaine, NR ou YA) et aussi beaucoup de romances fantastiques.

- Si tu devais être un roman, lequel serais-tu et pourquoi ?

Je serais Charley Davidson, de Darynda Jones. Le personnage féminin est mon gourou ultime : elle est drôle, courageuse, badass et amoureuse. Et puis le personnage masculin, Reyes, c’est Reyes quoi ! Sombre et chaud comme l’enfer (logique). C’est mon livre préféré, à égalité avec Lux.

- D’autres passions à part l’écriture ?

En dehors de la lecture, de la collection de livres en VF/VO/Graphic… J’ai une passion secrète pour les plantes aquatiques et la fabrication de monuments en mikado (ceux au chocolat au lait !). Je tairai mon addiction absolument sans limite pour les cheeseburger et le camembert.

- Quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose ?

Pas celle-ci, je ne sais jamais quoi répondre !!!

- Alors, peux-tu nous répondre à cette fameuse question ?

J’AI DIT QUE JE NE SAVAIS JAMAIS QUOI REPONDRE !!!!!

- Ton souvenir le plus drôle ? (A quel moment de ta vie as-tu le plus ri) ?

Je n’ai pas forcément un souvenir le plus drôle, mais je rigole beaucoup avec ma bêta Cécilia, ma compère Gaia Alexia, avec mon éditrice extraordinaire Marine et avec ma #teamcouscous.

- Raconte-nous ton plus grand rêve ?

J’ai toujours rêvé de pouvoir partager mes histoires, parce que l’écriture est mon meilleur outil de communication. Certes, je suis très bavarde, mais je trouve que les bouquins délivrent les messages de la plus belle des manières. C’est génial de pouvoir toucher des inconnu(e)s grâce à une histoire.

- Peux-tu nous donner une photo de toi ? Une photo décente (ou pas).

- Peux-tu nous dire quelques mots sur ton prochain livre ?

Mon prochain livre sera différent des trois premiers. Il apportera une nouvelle facette de mon écriture, que je découvre moi-même au fil des mots. Mes mains n’ont jamais autant tremblées qu’en écrivant celui-ci. Je ne peux encore rien dire de plus, il faudra patienter encore quelques mois, mais j’ai vraiment (vraiment) hâte de le partager avec vous.

- Il y a Cami l’auteure mais il y a aussi Camille dans la vie de tous les jours. Veux-tu nous parler d’elle ?

Je viens du Sud !!! (La chanson dans la tête jusqu’à demain, c’est cadeau). Tu peux m’appeler Camille ou Cami ; ça dépend si tu veux le faire rimer avec « j’adore cette fille » ou avec « j’adore son vernis ». Cette année je quitte la vingtaine (sur le papier du moins), j’ai trois enfants (pas) très sages et un (presque) mari qui aime le foot et les fajitas. Je travaille dans le social, sauf le vendredi qui est devenu mon « jour d’écriture, donc je ne suis là pour personne, barrez-vous ! ».

- Disons un petit portrait chinois, si tu es d’accord ?

Si tu étais une chanson, tu serais ? Devil Devil de MILCK

Si tu étais une fleur, tu serais ? Une pensée

Si tu étais un animal, tu serais ? La mouche qui vient se poser sur ton sandwich !

Si tu étais un dessert, tu serais ? Un fondant au chocolat (mais un fait maison meurde !)

Si tu étais un déguisement d’Halloween, tu serais ? La fille de The Ring, j’adore marcher en pont renversé !

Si tu étais un proverbe / une devise, tu serais ? Vis ta vie bordel !

- Sur quel(s) site(s) peut-on te suivre ?

Sur Facebook : Cami SQuill ou CS QUILL

Sur Instagram : c.s.quill

Sur Twitter : @CazCami

Sur Fyctia: CazCami (CS QUILL)

- Va-t-on pouvoir te rencontrer lors des salons ou festival à venir ?

Oui !!! Je suis au Festival New Romance à Paris, du Vendredi 18 au Dimanche 21 septembre !

En Avril 2019 je participerai à la RARE de Paris.

En mai 2019, je remonte sur Paris pour la 4ème édition du Festival du Roman Féminin, en tant que visiteur/groupie.

En bref, je serai presque devenue parisienne d’ici l’année prochaine !!!

Un grand MERCI pour m’avoir consacré du temps pour cette interview.

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